A la suite de son déplacement à Haïti, Kishore Singh, Rapporteur spécial des Nations unies pour le Droit à l’éducation à dénoncé la mauvaise qualité de l’éducation dispensée dans les écoles privées du pays.
Singh demande au gouvernement d’imposer une réglementation plus stricte aux acteurs privés afin d’éviter la généralisation d’une éducation « low cost ». 90 % des écoles haïtiennes sont privées et un grand nombre d’entre elles ne sont pas suffisamment réglementées par le Ministère. En plus d’une instruction de mauvaise qualité, les droits d’inscription représentent un coût important pour les familles, en particulier dans les zones rurales.
La déclaration et la visite du Rapporteur spécial illustrent l’intention des Nations unie de faire de la commercialisation de l’éducation l’une de leurs priorités. Des organisations de la société civiles, telles que Solidarité Laïque, ont également tiré la sonnette d’alarme et favorisent les initiatives permettant d’éviter une privatisation sauvage de l’éducation.