Conférence : Le financement de la santé dans les pays pauvres

Education and Solidarity Network
15 décembre 2017

A Marseille se sont tenues, le 4 et 5 octobre, les rencontres du PHARO sur le thème du financement de la santé dans les pays à ressources limitées. L’occasion de décortiquer quelques tendances en matière de santé internationale :

De 2000 à 2010, l’aide internationale au développement en santé avait augmenté de 11.4% par an en moyenne. Alors que certains états se sont désengagés de la coopération bilatérale, d’autres continuent d’apporter une aide massive comme les USA dont la contribution représente 1/3 du financement de l’aide internationale au développement en santé.

source: Financing Global Health 2016

On assiste à la montée de nouveaux bailleurs : ONG, Fondations et de nouveaux Etats (BRICS, Emirats, Arabie Saoudite). La part des acteurs du privé dans le financement est conséquente, à titre d’exemple, la contribution de la Fondation Gates a augmenté de 10% entre 2014 et 2015 pour atteindre 2.9 milliards de dollars en 2015. Dans le même temps, les partenariats public-privé tels que le fond mondial, GAVI ou UNITAID ont aussi pris de l’ampleur.

En 2016, l’aide internationale pour la santé était orientée vers le VIH SIDA (25.37%), la santé infantile (19.09%), la santé maternelle (10.32%), vers le renforcement des systèmes de santé et personnels (9.64%), la Malaria (6.63%), la tuberculose (3.99%).

Du point de vue du financement national, les pays africains dépensent 19 fois moins pour la santé que les pays développés. Depuis 1995, l’écart entre les dépenses de santé des pays développés et en développement s’est creusé. Il était de 1 à 9 en 1995 contre 1 à 11 en 2014 (en parité de pouvoir d’achat).

Source: Financing global Health 2016

 

 

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